publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Endocrinologie

Publié le 14 avr 2010Lecture 3 min

Nouveaux mécanismes moléculaires impliqués dans l’activité de FSH

Dr Stéphanie Bernard
Quel est le phénotype des mutations activatrices du récepteur de FSH (FSH-R) ? Les mutations qui touchent le récepteur de FSH (FSH-R) peuvent être soit inactivatrices (les plus fréquentes et les mieux décrites, responsables d’une spermatogenèse altérée chez l’homme et d’un hypogonadisme hypergonadotrophique chez la femme), soit activatrices (plus rares, phénotype mal connu). Les auteurs se sont plus particulièrement intéressés à ces dernières mutations en recherchant tout d’abord s’il existait un modèle de souris qui pouvait prédire chez l’humain le phénotype d’une mutation activatrice du FSH-R. Or, lors d’une mutation en position Asp 580, le récepteur est activé de manière constitutive. Des souris transgéniques sur ce site (D 580 Y/H) ont ainsi été fabriquées (Peltoteko, Endo 2010) et comparées au phénotype sauvage. Ces souris présentaient sur le plan clinique, des kystes ovariens hémorragiques, des follicules lutéinisés non rompus, une accélération de la maturation folliculaire, du vieillissement ovarien et de la perte des follicules primordiaux et secondaires, une augmentation de l’estradiol et une diminution de FSH et de LH. On notait également la présence de tératomes ovariens, d’adénomes hypophysaires à prolactine, une augmentation de la glande mammaire et au niveau du cortex surrénalien, une accumulation de cellules géantes et de lipofuscine (dégénérescence cellulaire). Chez l’humain, il semble légitime d’évoquer ce type de mutation devant des kystes ovariens hémorragiques, une insuffisance ovarienne prématurée, des follicules lutéinisés non rompus ou des tératomes ovariens.
Quel est le phénotype des mutations activatrices du récepteur de FSH (FSH-R) ? Les mutations qui touchent le récepteur de FSH (FSH-R) peuvent être soit inactivatrices (les plus fréquentes et les mieux décrites, responsables d’une spermatogenèse altérée chez l’homme et d’un hypogonadisme hypergonadotrophique chez la femme), soit activatrices (plus rares, phénotype mal connu). Les auteurs se sont plus particulièrement intéressés à ces dernières mutations en recherchant tout d’abord s’il existait un modèle de souris qui pouvait prédire chez l’humain le phénotype d’une mutation activatrice du FSH-R. Or, lors d’une mutation en position Asp 580, le récepteur est activé de manière constitutive. Des souris transgéniques sur ce site (D 580 Y/H) ont ainsi été fabriquées (Peltoteko, Endo 2010) et comparées au phénotype sauvage. Ces souris présentaient sur le plan clinique, des kystes ovariens hémorragiques, des follicules lutéinisés non rompus, une accélération de la maturation folliculaire, du vieillissement ovarien et de la perte des follicules primordiaux et secondaires, une augmentation de l’estradiol et une diminution de FSH et de LH. On notait également la présence de tératomes ovariens, d’adénomes hypophysaires à prolactine, une augmentation de la glande mammaire et au niveau du cortex surrénalien, une accumulation de cellules géantes et de lipofuscine (dégénérescence cellulaire). Chez l’humain, il semble légitime d’évoquer ce type de mutation devant des kystes ovariens hémorragiques, une insuffisance ovarienne prématurée, des follicules lutéinisés non rompus ou des tératomes ovariens.

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

Vidéo sur le même thème