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Gynécologie générale

Publié le 19 juin 2008Lecture 3 min

Les règles, une nécessité ?

Dr Claudine Goldgewicht
Cherchant à préciser l’attitude des femmes à l’égard des règles, des auteurs espagnols se sont intéressés, entre autres aspects, à ce pensent les femmes de la suppression des règles et aux raisons sous-tendant les réponses, en fonction des méthodes contraceptives utilisées. Pour ce faire, ces auteurs ont mené, en 2006, une enquête téléphonique auprès de 588 femmes d’Espagne, âgées de 18 à 45 ans. Parmi ces femmes, 25 % n’avaient aucune contraception, 32 % avaient une contraception hormonale (orale pour 84 % d’entre elles) et 43 % utilisaient d’autres méthodes (préservatifs pour 64 %). Résultats : D’un coté, 35 % des femmes interrogées ne trouvaient rien de positif à avoir des règles chaque mois, surtout en raison des symptômes associés (douleurs, troubles de l’humeur…), pour la moitié d’entre elles. A l’opposé, 38 % des femmes souhaitaient, et c’était fondamental pour elles, avoir leurs règles, principalement pour cause de « mythes » associés (« c’est naturel », « cela permet d’éliminer les toxines », « on se sent une femme »…). L’intérêt porté à la suppression des règles était le fait de femmes plutôt plus jeunes, de 18 à 35 ans, mariées ou vivant en couple (66 %), satisfaites de leur contraception, ayant en moyenne 1,4 enfant et, pour 52 % d’entre elles, l’intention d’avoir d’autres enfants.
Cherchant à préciser l’attitude des femmes à l’égard des règles, des auteurs espagnols se sont intéressés, entre autres aspects, à ce pensent les femmes de la suppression des règles et aux raisons sous-tendant les réponses, en fonction des méthodes contraceptives utilisées. Pour ce faire, ces auteurs ont mené, en 2006, une enquête téléphonique auprès de 588 femmes d’Espagne, âgées de 18 à 45 ans. Parmi ces femmes, 25 % n’avaient aucune contraception, 32 % avaient une contraception hormonale (orale pour 84 % d’entre elles) et 43 % utilisaient d’autres méthodes (préservatifs pour 64 %). Résultats : D’un coté, 35 % des femmes interrogées ne trouvaient rien de positif à avoir des règles chaque mois, surtout en raison des symptômes associés (douleurs, troubles de l’humeur…), pour la moitié d’entre elles. A l’opposé, 38 % des femmes souhaitaient, et c’était fondamental pour elles, avoir leurs règles, principalement pour cause de « mythes » associés (« c’est naturel », « cela permet d’éliminer les toxines », « on se sent une femme »…). L’intérêt porté à la suppression des règles était le fait de femmes plutôt plus jeunes, de 18 à 35 ans, mariées ou vivant en couple (66 %), satisfaites de leur contraception, ayant en moyenne 1,4 enfant et, pour 52 % d’entre elles, l’intention d’avoir d’autres enfants.

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