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Infertilité

Publié le 13 déc 2006Lecture 2 min

En FIV, maigre ou grosse, même combat !

Dr Jean Michel Brideron
SFG – Paris. Alors qu’il est bien connu que la surcharge pondérale expose à une diminution de l’efficacité des procédures d’Aide Médicale à la Procréation (AMP), les données sont plus fragmentaires en ce qui concerne les conséquences potentielles de la maigreur sur la probabilité de naissance après FIV.
  Le Dr Joëlle Belaish-Allart a donc réalisé une étude rétrospective de type exposé-non exposé incluant 35 patientes prises en charge dans son service de l’hôpital de Sèvres avec un index de masse corporelle (IMC) inférieur à 18,5 kg/m2 et 70 témoins de même âge et d’IMC normal extraites du fichier FIVNAT. Les protocoles de stimulation étaient tous de « type long » sous agoniste et gonadotrophines urinaires ou recombinées. Les données démographiques et les causes d’infertilité étaient comparables dans les deux groupes. Par contre, les taux d’implantation (5,7 versus 15,2 ; p < 0,05) et de grossesses cliniques par ponction (11,1 versus 25,3 % p < 0,05) étaient significativement réduits dans le groupe des patientes maigres par rapport aux témoins. Il s’agit de la première étude mettant en évidence une relation épidémiologique inverse entre maigreur et pronostic de la FIV. Il convient maintenant de confirmer ces données par des études de valeur informative plus élevée, de type cohorte prospective, et de juger des effets de la correction de la maigreur sur la probabilité de grossesse en AMP.

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