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Cancérologie

Publié le 26 mai 2008Lecture 2 min

Dépistage du cancer du col : recherche d’ADN d’HPV et/ou Papanicolaou ?

Deux études réalisées sur de très grands effectifs apportent des arguments pour la conduite du dépistage du cancer du col, principalement fondée sur le test de Papanicolaou (Pap test). Une étude canadienne sur plus de 10 000 femmes a comparé les performances de ce dernier à la recherche d’ADN. La sensibilité de la recherche d’ADN HPV pour les néoplasies intraépithéliales (CIN) de grades 2 ou 3 a été de 94,6 %, comparativement à 55,4 % pour le Pap test ; sa spécificité de 94,1 % vs 96,8 %. Utilisées conjointement, les deux méthodes ont une sensibilité de 100 % et une spécificité de 92,5 %. La supériorité du dépistage ADN est également vérifiée dans une deuxième étude suédoise ayant inclus plus de 12 500 femmes qui ont bénéficié soit des deux tests (groupe d’intervention), soit seulement d’un Pap test (groupe témoin). L’utilisation conjointe des deux tests chez les femmes dans leur troisième décennie permet de diminuer l’incidence des CIN grade 2-3 ou des cancers du col détectés lors des dépistages ultérieurs.
Deux études réalisées sur de très grands effectifs apportent des arguments pour la conduite du dépistage du cancer du col, principalement fondée sur le test de Papanicolaou (Pap test). Une étude canadienne sur plus de 10 000 femmes a comparé les performances de ce dernier à la recherche d’ADN. La sensibilité de la recherche d’ADN HPV pour les néoplasies intraépithéliales (CIN) de grades 2 ou 3 a été de 94,6 %, comparativement à 55,4 % pour le Pap test ; sa spécificité de 94,1 % vs 96,8 %. Utilisées conjointement, les deux méthodes ont une sensibilité de 100 % et une spécificité de 92,5 %. La supériorité du dépistage ADN est également vérifiée dans une deuxième étude suédoise ayant inclus plus de 12 500 femmes qui ont bénéficié soit des deux tests (groupe d’intervention), soit seulement d’un Pap test (groupe témoin). L’utilisation conjointe des deux tests chez les femmes dans leur troisième décennie permet de diminuer l’incidence des CIN grade 2-3 ou des cancers du col détectés lors des dépistages ultérieurs.

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